Dans le cadre de différents travaux auxquels je participe et notamment en lien avec ma nomination récente au sein de la mission parlementaire intitulée « Comment la France peut-elle mieux exporter ? », j’ai participé mardi soir dans les locaux de la Fondation Jean Jaurès au lancement d’un groupe de travail à propos de l’innovation dans les Petites et Moyennes Entreprises (PME) et les Entreprises de Tailles Intermédiaires (ETI : entreprises de 250 à 5 000 salariés qui parvient à détenir une part de marché significative au niveau mondial. Elles sont parfois dénommées « champions cachés »).
La création de ce groupe de réflexion que j’ai porté de mes vœux, s’attachera principalement à mettre en lumière et à proposer des pistes de soutien au développement d’entreprises innovantes en France. En effet, le tissu économique français est constitué de très nombreuses PME et ETI qui portent des projets ou des processus innovants mais dont le développement notamment à l’international est souvent freiné par un sentiment d’isolement et un réel manque de connaissance des moyens d’aide dont ils pourraient bénéficier.
Cette réunion « zéro », point de lancement de notre travail, nous a permis d’envisager une méthode de travail dont la première étape sera la réalisation d’un bilan critique des politiques françaises – de droite comme de gauche- en matière d’innovation menées depuis une quinzaine d’années en France. A ce titre, nous nous intéresserons au concours à la création d’entreprise via l’Anvar, aux incubateurs, aux pôles de compétitivité, au statut des auto-entrepreneurs mais aussi au rôle essentiel des territoires, des acteurs publics, de la législation, des politiques fiscales, aux problématiques du financement… bref à tout ce qui peut ou pourrait permettre aux petites entreprises innovantes de se transformer en gazelles, puis en champions de l’innovation (en ETI)… avec des gisements importants en termes de croissance et d’emplois pour la France.