Après Grenoble l’an dernier, c’est Toulouse qui accueillait cette année le congrès de la Fédération nationale des agences d’urbanisme. Une rencontre organisée sur le thème de la ville négociée et à l’occasion de laquelle j’ai eu plaisir à retrouver de nombreux collègues élus ainsi qu’Annie Deschamps, ma première adjointe et qui est également la présidente de l’agence d’urbanisme de la région grenobloise.
Une agence dont les services sont précieux dans l’accompagnement des projets que nous souhaitons mettre en œuvre notamment par la réalisation d’études prospectives quant aux besoins des habitants en terme d’équipements publics.
C’est d’ailleurs par la réalisation de telles études que les agences d’urbanisme participent au développement et à l’aménagement des villes. ‘’Faire’’ la ville est en effet une œuvre commune : c’est évidemment celle des élus mais aussi celle des urbanistes, des architectes, des sociologues, des acteurs économiques, des responsables associatifs. C’est enfin celle des habitants. Qu’il s’agisse du renouvellement urbain des quartiers sud, du projet Cœur de Ville Cœur d’Agglo, de la réalisation de Tram 3, de l’aménagement de Bouchayer Viallet, il est important en effet pour moi avant toute décision, d’entendre les attentes des habitants, de prendre leur avis et donc parfois de faire face à leurs interrogations ou critiques. Il n’est plus temps en effet de faire la ville pour les habitants mais de faire avec les habitants.
Au-delà de cette expérience grenobloise de la démocratie participative, j’ai également souhaité faire partager à l’ensemble des représentants des agences d’urbanisme de France la nécessité, sous peine de dysfonctionnements institutionnels, de réformer la gouvernance des territoires et de donner davantage de poids politique et financier aux grandes villes.