J’ai dernièrement confirmé à la Commission Européenne l’engagement de notre ville à se joindre au Pacte des Maires pour l’efficacité énergétique. Officiellement lancé ce 29 janvier, ce pacte s’inscrit dans la politique énergétique européenne familièrement appelée les "Trois 20" –diminution de 20% des émissions de CO2 d’ici à 2020 par l’amélioration de l’efficacité énergétique de 20% et une augmentation des énergies renouvelables de 20%-.
Grenoble a tout spécialement été sollicitée pour contribuer à l’élaboration de ce pacte visant à inciter les collectivités à s’engager de manière volontaire et contraignante, dans l’élaboration d’une politique énergétique et climatique exemplaire. Je me réjouis de cette invitation qui souligne au fond la longue histoire qui lie Grenoble au développement durable en la comptant parmi les villes les plus avancées en la matière.
Il est vrai que les caractéristiques physiques, le contexte environnemental et climatique de notre ville nous amenait, certainement plus que d’autres communes, à engager une politique ambitieuse et loin des simples déclarations d’intentions… un PLU qui développe des objectifs de développement durable en matière de déplacements, d’aménagement urbain, le premier Plan Climat adopté en France avec la Métro, un Schéma Energétique, la Caserne de Bonne avec le programme Concerto, l’OPATB bientôt élargie à l’ensemble du territoire grenoblois, le développement des modes doux de transports, de la responsabilité citoyenne avec la Biennale de l’Habitat Durable, des cahiers des charges sur la qualité environnementale dans les ZAC…autant d’exemples qui s’inscrivent dans un plan d’action global visant à atteindre les objectifs des "Trois 20" européens.
Grenoble apportera donc son expertise pour l’élaboration de ce pacte dont je souligne encore l’originalité, l’ambition et plus particulièrement la reconnaissance du rôle incontournable des collectivités locales dans la lutte contre le changement climatique.