J’ai profité de mon aller-retour en train pour Paris pour assister à la finale de la Coupe de France de Hockey pour prendre connaissance du rapport que Jacques Attali a récemment remis au Président de la République
Parmi ces 314 mesure pour libérer la croissance française dont les plus polémiques ont fait l’objet d’une importante présentation médiatique, j’ai noté la proposition de création, d’ici 2012, de 10 villes exemplaires baptisées Ecopolis. Il s’agirait de créer de nouveaux espaces urbains durables qui devraient intégrer emploi, logement, cadre de vie et mixité sociale, et, mettre en œuvre des ressources énergétiques renouvelables.
Engagé de longue date en faveur du développement durable, je me réjouis de noter cette suggestion de lien renforcé entre les projets urbains et les contextes environnementaux dans lesquels ils doivent s’inscrire.
Pour autant, faut-il créer de nouvelles villes pour répondre à cette exigence ? Il me semble que non et que l’urbanisme durable est d’abord un enjeu de renouvellement de l’existant ou d’aménagement de friches comme nous le faisons à Grenoble avec Bouchayer Viallet et de Bonne.
Bon nombre de villes françaises s’engagent à leur tour dans des projets identiques de quartiers durables, dont l’échelle, me semble t-il, est adaptée pour contrer la culture de l’étalement urbain et intégrer la haute qualité environnementale. Il nous faut donc encourager le développement de ces " écosystèmes urbains et sociaux", car c’est bien dans la ville existante, qui concentre 80 % de la population française, que se joue l’avenir du développement durable.