Le matin de dimanche dernier a été celui du recueillement.
J’ai d’abord assisté au 47ème anniversaire de la disparition d’Eugène Chavant, devant la plaque qui lui est dédiée place Valentin Hauy. Nous avons rendu hommage à ce résistant français, chef civil du maquis du Vercors, Compagnon de la Libération.
Il y a ensuite eu la cérémonie du 71ème anniversaire de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau, en mémoire des victimes de la pire des barbaries de notre temps. Après les discours, des enfants ont déposé des bougies et des roses devant le Monument de la Déportation du Parc Paul Mistral. Ils sont les nouveaux détenteurs d’une indispensable Mémoire, pour que jamais l’horreur ne se reproduise.
J’ai bien sûr une pensée particulière pour ma chère Simone Lagrange, malheureusement aujourd’hui souffrante, qui a réchappé aux camps de la terreur et du nazisme, et dont le courage m’a toujours rendu admiratif. Son fils, mon ami, m’a bouleversé lorsqu’il a pris la parole. La pluie s’est mêlée aux larmes alors qu’il nous invitait à toujours combattre pour la Liberté et contre toutes les formes de replis, de peurs, de fascismes.