Le projet de Loi d’Orientation sur les Mobilités, actuellement en cours d’élaboration, sera présenté dans quelques semaines en Conseil des Ministres avant un examen au Parlement à la prochaine rentrée.
Ce Conseil d’Orientation des Infrastructures (COI) a remis en février dernier son rapport au gouvernement dans lequel il propose de repousser au-delà de 2038 les travaux d’aménagement des accès français au tunnel de base. Des propositions qui mettent directement en péril la dynamique du projet.
Faut-il rappeler qu’il s’agit d’une entente tripartite entre la France, l’Italie et l’Union Européenne, coordonnée sur un calendrier dont les travaux du tunnel de base sont aujourd’hui en cours de réalisation et devraient se terminer à l’horizon 2030 ?
De son côté, l’Italie est en train de finaliser son projet de voies d’accès et a d’ores et déjà sécurisé les financements nécessaires. La France doit respecter ses engagements et nous devons être à la hauteur de ce projet stratégique majeur tant au niveau environnemental qu’économique pour l’Europe.
Le Comité de la Transalpine le souligne parfaitement en déclarant que la Loi d’Orientation des Mobilités doit impérativement :
– réaffirmer clairement la volonté de l’Etat d’articuler, selon des étapes de réalisation réalistes, les calendriers du tunnel de base et des voies d’accès françaises du Lyon-Turin
– inscrire les crédits nécessaires à une relance de la dynamique de programmation des accès français en concertation avec les acteurs locaux
– sécuriser sur le long terme le plan de financement de la contribution française au tunnel de base.