Jeudi dernier, devant près de 200 personnes réunies dans le cadre de mon cercle « Initiatives à Grenoble », Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a pu revenir sur sa vision du dialogue social, qu’il a notamment développée dans son ouvrage « Permis de construire » paru en novembre 2015.
Il est aussi revenu sur son attachement à la mise en place en place du compte social personnel et sur sa volonté de porter un syndicalisme de progrès, basé sur la recherche de compromis et l’amélioration réelle de la condition des salariés en France.
L’enjeu de l’engagement syndical est de savoir comment développer une culture du dialogue social et de redonner du pouvoir aux salariés dans l’entreprise. Le tout dans une société en mutation, qui doit faire face à la mondialisation, aux révolutions technologiques et à l’impératif d’une transition énergétique. L’on voudrait faire croire que face à ces mutations, il n’y aurait seulement le choix entre la libéralisation absolue et le statut quo : le syndicalisme de progrès doit offrir une troisième voie pour une société du dialogue.
Un débat très riche s’en est suivi avec les nombreuses personnes présentes dans la salle, autour de sujets aussi variés que le projet de loi Travail, le syndicalisme à l’échelle européenne, les conditions de travail dans le milieu hospitalier, les relations avec le patronat, la notion de pacte social.