Interviewé ce mardi 21 juin dans le journal de Clémentine Méténier de RCF Isère, je suis revenu sur la saisine de la Chambre régionale des Comptes par les parlementaires isérois dont le seul but est, au-delà de toute polémique, de lever le voile et de rétablir la vérité pour les Grenoblois.
Après la présentation par Eric Piolle d’un plan dit de « sauvegarde » du service public municipal – mais qui mériterait plutôt de porter les tristes noms de destruction et d’austérité – nous avons décidé, avec mes collègues parlementaires Geneviève Fioraso, Eliane Giraud et Jacques Chiron, de saisir la Chambre régionale des Comptes. C’est un devoir d’alerte qui a pour but, au-delà de toute polémique, de lever le voile et de rétablir la vérité pour les Grenoblois…
Cette situation est en réalité le fruit d’un mélange dramatique d’incapacité à maîtriser les finances publiques et d’idéologie de la décroissance. L’arrêt de la dynamique économique et sociale de Grenoble a pour conséquence logique la perte d’activité et d’attractivité, et donc la baisse de rentrées fiscales indispensables pour maintenir un service public ambitieux capable de favoriser la cohésion sociale de notre territoire.