Sollicité par Martine Aubry et Bertrand Delanoë depuis plusieurs jours pour briguer la présidence du Conseil national du Parti socialiste, j'ai été élu ce samedi à l'unanimité à la tête du "parlement" de notre formation politique. Cette nouvelle mission, je m'y attèle en toute conscience des enjeux auxquels nous serons confrontés ces prochaines semaines.
Lors du discours d'ouverture de ce Conseil national, j'ai tenu à transmettre un message d'exigence et de responsabilité.
La désignation des instances dirigeantes du Parti socialiste est venue clore l'exercice démocratique interne du congrès de Reims.
Il importe aujourd'hui de dépasser les tensions qui ont pu ou peuvent encore exister afin de préserver la solidarité et la cohésion du Parti socialiste et surtout afin de construire une alternative crédible à la politique conduite depuis plus de 18 mois par le gouvernement de Nicolas Sarkozy.
En ce sens, ma fonction à la tête du Conseil national sera sans doute plus "politique" que celle de mes prédécesseurs.
Il nous faut désormais préparer les prochaines échéances, européennes notamment, et élargir le débat : analyser les répercussions de la crise financière et économique avec les représentants syndicaux, associer plus largement les élus locaux au débat sur la décentralisation et la réforme de nos institutions.
Je m'y emploierai ces prochains mois.
