J'ai eu l'occasion de rencontrer mercredi dernier à Paris le ministre de l'Education nationale pour évoquer avec lui les difficultés de mise en œuvre du Service Minimum d'Accueil dans les grandes villes de France.
Nous sommes tous républicains. Les élus locaux que je représente en ma qualité de président de l'AMGVF ne souhaitent aucunement remettre en cause le principe de la loi. Mais nous demandons davantage de souplesse dans sa mise en œuvre sur le terrain, confrontés dans nos grandes villes à des effets de masse considérables.
Des difficultés que n'a pas reniées Xavier Darcos. Le ministre s'est dit favorable à la création d'un Comité de suivi et d'évaluation auquel l'AMGVF sera associé et dont la mission consistera à identifier ces difficultés de mise en œuvre et à proposer des solutions aux acteurs de terrain.
Répondant à la demande de l'AMGVF, Xavier Darcos nous a également précisé au cours de cet entretien qu'il était favorable à ce que l'Etat puisse mettre fin, au cas par cas, aux actions contentieuses engagées ces dernières semaines à l'encontre des maires de grandes villes pour non respect de la loi.
