Ce week-end, j’ai participé au 76e Congrès du Parti socialiste qui se déroulait à Toulouse,ville emblématique pour les socialistes puisque c’est ici que s’est tenu le dernier meeting de campagne de François Hollande avant la victoire du 6 mai. Comme cela avait déjà été le cas avant la victoire de François Mitterrand en 1981…
Plus de 3000 socialistes, représentant l’ensemble de nos fédérations, étaient présents pour participer aux débats et désigner les membres de nos nouvelles instances nationales ; j’ai été désigné membre titulaire du Conseil national et Jérôme Safar, mon 1er Adjoint, est devenu membre suppléant.
Nous avons également eu le plaisir d’accueillir et d’échanger avec de nombreux représentants des partis socialistes et sociaux démocrates du monde entier, venus enrichir nos débats de leurs expériences et histoires respectives.
Dans le contexte de crise que nous continuons à traverser, le Parti socialiste doit être aujourd’hui le parti des solidarités, la première d’entre elles étant l’emploi. Cette question a été au cœur de nos échanges et c’est d’ailleurs ce que j’ai rappelé dans mon intervention à la tribune. Dans cette bataille pour l’emploi, la mobilisation doit être large et partagée entre tous les niveaux de responsabilités : État, Europe, collectivités locales, mais aussi entreprises, associations… C’est pour cela qu’un pacte de compétitivité couplé à un pacte d’insertion doit aujourd’hui être engagé.
Un Congrès est toujours un moment fort pour le Parti socialiste comme pour l’ensemble de ses militants. Celui-ci a incarné le rassemblement des socialistes dont nous pouvons collectivement être fiers. Derrière Harlem Désir, nous sommes tous unis pour soutenir l’action du Gouvernement, avec tout l’engagement et la responsabilité que cela nécessite.
Le redressement de la France requiert volontarisme, unité et convictions et c’est bien ce dont les socialistes ont fait preuve au cours de ces trois jours.