Si Nicolas Sarkozy veut dire la vérité aux Français, qu’il commence par le faire sur son bilan car, durant les 5 années de son quinquennat, il aura fait l’exact contraire de ce qu’il vient d’annoncer à Villepinte.
En effet, il a oublié de nous rappeler qui est responsable de la dette, des déficits, du chômage, de l’effondrement du commerce extérieur… Cette vérité, il a continué à la nier : ce ne sont pas les acquis sociaux des années 80, les 35h ou désormais l’Europe qui sont coupables de ses échecs mais son entêtement à poursuivre sa politique de l’impasse. J’ajoute qu’au niveau international, et en particulier sur le plan européen, il propose là encore de faire tout ce à quoi il s’est dérobé de sommet européen en sommet du G20.
Décidément, de cette semaine, la seule promesse de Nicolas Sarkozy qu’il nous est possible de croire c’est son retrait de la vie politique après le 6 mai.
Chaque proposition est finalement un renoncement à sa mandature, et avec cette stratégie renouvelée du « j’ai changé », il finit par devoir essayer de nous faire croire qu’il a rompu avec lui-même.
Heureusement, les 5 années qui viennent de s’écouler nous auront vaccinés contre toute forme de crédulité. Heureusement, le changement a un aujourd’hui un nom : François Hollande.