Etre socialiste, c’est mettre l’homme au cœur de la société et de son développement, en prenant le parti des solidarités, en prônant la justice sociale.
C’est avec cette idée force que j’ai ouvert samedi, dans le cadre de l’université d’automne du Parti Socialiste de Savoie, mon intervention à la table ronde sur le thème « l’écologie, une priorité socialiste ».
Au côté de Thierry Repentin, Sénateur de la Savoie et Conseiller général, de Jean-Jacques Fresko, Secrétaire fédéral et d’Edouard Simonian, Conseiller régional, je suis intervenu en rappelant que le défi climatique, grand défi du 21ème siècle est avant tout un défi humain et que le respect de l’être humain passe par le respect de la nature.
Alors, bien sûr, l’écologie est une priorité socialiste parce qu’elle contribue à atteindre l’objectif vers lequel nous devons tendre : celui du « mieux vivre ensemble », celui d’un développement durable qui intègre les dimensions économiques – facteur de croissance, de création d’emplois, de politiques de solidarité -, les dimensions sociales, en luttant contre les inégalités et enfin les dimensions environnementales en menant des actions concrètes visant notamment à réduire les émissions de gaz à effet de serre.
J’ajoute qu’au défi climatique viennent s’adjoindre la maîtrise de l’urbanisation et ce que j’appelle le « fait urbain ». Dans un monde où d’ici 2050 70% des gens vivront en ville, une grande partie des réponses à la problématique de protection de l’environnement et des hommes se trouvent dans les villes. Qu’il s’agisse des politiques de déplacement, de l’énergie ou de développement écologique de l’habitat, l’avenir de la planète et de l’humanité se joue en grande partie dans les villes et il est temps aujourd’hui de sortir des concepts et des discours, pour passer à l’acte et évaluer chaque année notre action en matière environnementale.