Quel plaisir de partager un moment d’échange avec Pierre Péju !
Romancier talentueux bien sûr, journaliste, essayiste subtil et sensible, critique d’art, professeur de philosophie. Il a été tour à tour tout cela, pénétré par une belle culture ouverte sur le monde et les autres. Une intelligence fine mise au service d’une plume qui doit surprendre et vous entraîner au-delà de vous-même, entre nature et complexité humaine.
Le miracle littéraire est souvent au rendez-vous. Les éditeurs ne s’y sont pas trompés : Maurice Nadeau, Robert Laffont, et évidemment Gallimard.
Beaucoup ont lu bien sûr « La Petite Chartreuse » couronnée en 2003 par le Prix INTER ou « Le Rire de l’ogre » qui a reçu en 2005 le Prix du roman FNAC.
J’ai bien aimé aussi « La Diagonale du vide » et « Le goût de l’enfance ».
L’histoire et la géographie imprègnent son œuvre. Fin connaisseur du romantisme allemand, petit-fils du résistant Élie Péju, Compagnon de la Libération, Pierre fait honneur à son pays dans sa trace universelle.
Notre déjeuner, vendredi dernier, dans un restaurant grenoblois qui aurait pu être le cadre d’un de ses romans, a été un beau moment.