C’est avec une immense tristesse que j’ai appris le décès de Pierre Mauroy. Je salue la mémoire d’un grand homme d’Etat qui a mis sa vie au service de ses idéaux progressistes et de son pays.
La France et les Français lui doivent beaucoup, au regard des grandes réformes qu’il a défendues comme Premier ministre de François Mitterrand, et notamment l’abolition de la peine de mort, la cinquième semaine de congés payés, la retraite à 60 ans, le remboursement de l’IVG… Je pense également à l’impulsion visionnaire qu’il a su donner à la décentralisation, dès 1982 avec les lois Deferre, donnant leur indépendance aux collectivités locales et qui servent encore de base à notre organisation territoriale actuelle.
En tant que Maire de Grenoble, je repense aussi bien évidemment à la mission qu’il avait confiée à mon prédécesseur, Hubert Dubedout comme Président de la Commission nationale pour le développement des quartier et au célèbre rapport qu’il avait alors remis à Pierre Mauroy « Ensemble, refaire la ville ».
Je tiens à adresser à sa famille, à ses proches, à ses amis et à l’ensemble des militants du Parti socialistes mes pensées émues et mes condoléances attristées. J’ai également témoigné ma sympathie à Martine Aubry, qui lui a succédé comme Maire de Lille et Présidente de la Communauté urbaine lilloise, et dont chacun connaît l’affection qui les unissait.