En ma qualité de président de l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF), j’ai rencontré, ce mardi à Paris, Fadela Amara, afin d’évoquer l’avenir et les moyens de la politique de la ville.
Nous nous sommes entendus sur la nécessité de simplifier et de rationaliser dès 2010 la géographie prioritaire de la politique de la ville, tout en menant un travail ambitieux d’évaluation des dispositifs actuels.
L’AMGVF, que je préside, rejoint les préoccupations de la ministre pour concentrer l’effort de l’Etat sur les territoires les plus en difficulté.
En revanche, la solidarité nationale doit s’appliquer, selon moi, à l’ensemble des Zones Urbaines Sensibles avec, le cas échéant, des sorties progressives et concertées.
Par ailleurs, alors que la crise économique se fait durement ressentir dans les quartiers où vivent les populations les plus défavorisées et que l’insécurité reste une préoccupation majeure pour les habitants, l’AMGVF rappelle qu’elle reste très attachée à une gouvernance efficace autour du binôme Maire – Préfet, avec un représentant de l’Etat ayant autorité sur l’ensemble des services déconcentrés de l’Etat dont, en particulier, l’Education nationale et la Justice.
Enfin, nous avons émis le souhait, partagé par Fadela Amara, que le Grand Emprunt National annoncé par le Président de la République consacre une partie des crédits mobilisés au financement d’internats d’excellence et des écoles de la deuxième chance.
