La lettre ouverte adressée au président colombien Uribe que j’ai signée vendredi, à la demande du Comité Ingrid Betancourt Isère, appelle à " l’arrêt immédiat de toutes les opérations militaires qui menacent la vie des personnes séquestrées par les Farc ".
Parce que le temps est compté, que nous sommes engagés dans " une course contre la montre et contre la mort ", mais que nous restons convaincus qu’il est encore possible de sortir de cette crise par le haut, de trouver une solution politique.
Il faut éviter à tout prix que l’irréparable ne se produise, éviter un geste désespéré des Forces armées révolutionnaires.
La pression de l’opinion publique internationale peut faire changer le cours de l’histoire.
La communauté internationale a un droit d’ingérence à faire valoir partout sur la planète. Cela vaut pour les droits de l’Homme, mais cela vaut aussi pour l’économie et le développement durable.