Les derniers sondages dessinent un 21 avril à l’envers dont je ne me réjouis évidement pas. A l’exception de Dominique Strauss-Kahn, ces sondages viennent confirmer que le premier tour de l’élection présidentielle est de tous les dangers pour l’ensemble des autres candidats.
Les électeurs sont inquiets et doutent en l’avenir, la peur du déclassement n’a probablement jamais été aussi prégnante. Pour l’heure, l’offre politique ne les convainc manifestement pas. Certains sont prêts à renverser la table croyant ainsi ouvrir de nouvelles perspectives.
L’extrême droite ne s’y trompe pas. Sur fond de désespérance sociale, le Front national préempte désormais à droite l’intégralité du champ politique laissé par une majorité plus préoccupée à masquer le bilan de ce quinquennat. Devant cela, les forces de progrès ont le devoir de convaincre, pas simplement pour elles-mêmes mais pour notre pays, qu’en matière d’emploi, de logement, de solidarité,… les injonctions illusoires de Madame Le Pen ne constituent en aucune façon un débouché.
Dans un tel contexte, Dominique Strauss-Kahn représente pour la gauche et pour la France un grand espoir.