ENTRETIEN – La ville de Grenoble a décidé de bannir l’affichage publicitaire dans l’espace urbain. Son contrat avec JCDecaux ne sera pas reconduit. Un coup de tonnerre dans le monde de la communication. Toujours actif et réactif, Jacques Séguéla, figure du marketing publicitaire et politique, ex vice-président d’Havas en charge de la création, nous livre son point de vue sur cette décision.
Stratège parmi les stratèges en communication visuelle, Jacques Séguéla a révolutionné plusieurs fois le monde de la publicité. On lui doit de nombreux slogans qui ont marqué les esprits, dont « Un café nommé désir », « À fond la forme », « On est fou d’Afflelou », « Sida : baisons futé » et le cultissime « La force tranquille » qui mena tout droit François Mitterrand au pouvoir en 1981.
Au poids des mots, il ajoute le choc des images. Citroën, Lacoste, Airbus, Vuitton sont autant de marques dont il assure les campagnes de pub. Jacques Séguéla est l’ami des politiques et des stars. L’« homme de gauche » a construit sa vie dans la liberté. S’attachant davantage aux hommes peut-être qu’aux idées, il a voté pour Nicolas Sarkozy au second tour des élections présidentielles de 2007.
C’est sans détour, la bonne formule toujours au rendez-vous, qu’il se prononce sur la décision de la municipalité verte de Grenoble de condamner l’affichage publicitaire dans l’espace urbain…
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