Grenoble a abrité la toute première institution au monde dédiée à la Shoah, le Centre de documentation juive contemporaine. Elle a également été la deuxième ville de France, après Paris, à commémorer la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, le plus grand camp de concentration nazi.
Ce dimanche, lors de la cérémonie anniversaire organisée au Monument de la Déportation, aux côtés des membres de la communauté juive de Grenoble, j'ai tenu une nouvelle fois à rendre hommage à toutes celles et tous ceux qui ne sont jamais revenus d'Auschwitz.
Avec une pensée toute particulière pour les 900 juifs déportés depuis Grenoble qui y ont été exterminés.
Cette cérémonie s'est déroulée en présence notamment du Préfet de l'Isère Albert Dupuy, du Général Druart, commandant de la 27e Brigade d'infanterie de montagne, et de Simone Lagrange, présidente de l'Amicale des anciens déportés d'Auschwitz-Birkenau et des camps de Haute-Silésie.
Simone Lagrange avait 13 ans quand elle a été déportée. "L'espoir de la fin de cette tragédie nous obligeait à survivre, dit-elle. A survivre pour témoigner, parler pour 6 millions d'âmes dont un million d'enfants, pour ne jamais oublier…"
