Communiqué de Michel DESTOT, Secrétaire national du PS en charge de l’industrie et des entreprises
L’industrie et les entreprises françaises se trouvent aujourd’hui dans une situation difficile, conséquence de la profonde crise que traverse l’Europe et des politiques menées depuis dix ans, et pire encore lors du quinquennat précédent, par la droite.
Au-delà de l’intervention permanente du gouvernement auprès des entreprises et en solidarité avec les salariés frappés par les plans sociaux, c’est une action en profondeur qui est aujourd’hui engagée par François Hollande et le gouvernement.
En lien avec l’action des collectivités territoriales, le gouvernement remet sur le devant de la scène le volontarisme politique en matière économique et industrielle avec la réorientation du Crédit Immobilier de France, avec le déblocage de crédits nouveaux à destination des collectivités par la Banque postale et la Caisse des dépôts et consignations.
Les premières mesures du plan pour le secteur automobile et la création de la Banque Publique d’Investissement, sont un pas important pour valoriser les atouts dont disposent nos entreprises. C’est en donnant aux PME, à nos entreprises, les moyens de se développer, de grandir, de monter en gamme, que nous parviendrons à revitaliser notre tissu productif. C’est par cette voie que nous retrouverons une véritable compétitivité, non par une course au moins-disant fiscal et social.
Le Pacte de croissance de 120 milliards d’euros, obtenu par le Président de la République pour l’Europe, sera aussi un instrument pour financer des infrastructures et contribuera à la relance.
Le projet de loi de finances pour 2013, présenté vendredi, favorisera également les entreprises qui investissent plutôt que celles qui distribuent des dividendes ou rachètent leurs actions. Il alignera la fiscalité du capital sur celle du travail et limitera les dispositifs fiscaux qui bénéficient majoritairement aux grands groupes.