De retour à Grenoble après
quelques jours de vacances passés en famille à l’occasion des fêtes du nouvel
an, je voudrais vous souhaiter une très bonne et très heureuse année 2009.
Avec une pensée toute particulière
pour les plus fragiles d’entre nous, pour tous ceux que la crise frappe plus
durement aujourd’hui, dans ma ville, en France, dans le monde.
Pour tous, ce début d’année
sera marqué par l’investiture à la Maison-Blanche de Barack Obama.
L’immense espoir né de
l’avènement de cet « homme-monde » nous invite à repenser notre
modèle de développement économique et social.
Ce monde à refonder, dont
Barack Obama est en quelque sorte la figure emblématique, est un monde ouvert.
Nous devons le penser à l’échelle de la planète. En assumant clairement nos
priorités : l’emploi, la santé, l’éducation, le logement, l’environnement.
La réponse que nous donnerons
à la crise financière et économique internationale devra être collective et
replacer l’Homme et la solidarité au centre de notre action publique.
Ce cap est le mien depuis
longtemps. Je le maintiendrai en 2009, non pas dans la peur de la récession,
mais en militant de l’espoir.
Il y a quelques semaines à
Chicago, Barack Obama s’est attaché à montrer une autre voie possible à
« ceux qui doutent encore… ».
À nous d’imaginer la nôtre.
Dans un langage de vérité et de fraternité.
Ce sont les vœux que je forme
pour 2009.
En ces heures très sombres de
conflit dans la bande de Gaza, je forme aussi le voeu qu’une solution diplomatique
puisse être trouvée pour aboutir à un cessez-le-feu le plus rapide possible.