Je salue la décision du Président de la République de clore le débat qui aurait pu aboutir à l’inscription de la déchéance de nationalité dans la Constitution de notre Pays.
En phase avec les valeurs que j’ai toujours soutenues, j’avais été un des rares députés (le seul député socialiste de l’Isère lors du vote solennel à l’Assemblée Nationale) à voter « contre » ce projet, convaincu que la déchéance de nationalité n’était pas de nature à dissuader un terroriste ou un apprenti terroriste… Pire, elle risquait de constitutionnaliser la notion de « nationalité », non pas de façon positive et valorisante, mais par l’incidence d’une sanction, d’une possible discrimination envers les binationaux, le tout sur fond de peur…
Le meilleur rempart contre le terrorisme reste l’unité nationale. Elle doit notamment s’ancrer dans un soutien sans faille à nos forces de l’ordre, dans la mise en œuvre d’une politique efficace de renseignements, d’un arsenal répressif adapté aux terroristes, et d’une lutte sans merci contre le terrorisme qui doit passer par l’anéantissement de Daech en Syrie et en Irak.