Avant de me rendre dans deux jours à Copenhague où j’assisterai à la journée des collectivités organisée dans le cadre du sommet de l’ONU (j’essaierai d’ailleurs de vous rendre compte »en temps réel » de mes impressions et rencontres lors de cette journée), j’étais jeudi dernier à Nancy pour les 30èmes rencontres annuelles de la Fédération Nationale des Agences d’Urbanisme.
La FNAU et l’AMGVF sont très proches et très complémentaires (André Rossinot, Président de la FNAU est d’ailleurs secrétaire général de l’AMGVF) car nous traitons au fond des mêmes questions qui sont celles de l’aménagement du territoire et de la place des villes. L’occasion évidemment d’évoquer Copenhague et les défis qui nous attendent, de rappeler l’absolue nécessité de mettre fin à l’étalement urbain et de construire logements et équipements publics le long des axes de transport, comme nous l’avons fait à Grenoble avec la ligne C, la Caserne de Bonne et le stade. L’occasion également de rappeler que le fait urbain peut être une chance pour répondre au défi des grandes villes européennes (économique, social, démographique, environnemental et climatique) à la condition de veiller à la coordination des politiques et à la coopération entre territoires.