Durant deux semaines, les délégués de près de 200 nations vont plancher pour tenter de trouver un accord dont l’objectif sera de limiter la hausse globale des températures de la planète en réduisant notamment les émissions de gaz à effet de serre. Le sommet de Copenhague devrait ainsi sceller un prolongement au traité de Kyoto engageant les pays industrialisés et nouveauté, les pays émergeants à réduire leurs rejets de CO².
Dans le cadre de ma présidence de l’Association des Maires de Grandes Villes de France, je serai demain à Copenhague. En effet, les collectivités françaises et leurs associations représentatives se sont associées à la démarche entreprise par les organisations internationales de pouvoirs locaux et régionaux en appelant de leurs vœux la signature d’un accord ambitieux sur le changement climatique.
Parce que les collectivités territoriales demeurent au plus près des concitoyens, des lieux de vie, d’échange, de partage, de lien social, elles agissent quotidiennement et sont des moteurs pour promouvoir en profondeur de nouveaux comportements. Leur rôle sera donc essentiel pour atteindre des objectifs de réduction de gaz à effet de serre compatibles avec des changements climatiques supportables.
Le programme de la journée de mercredi devrait nous permettre de faire un point d’actualité avec les représentants des Nations Unies et du G.I.E.C. sur les négociations en cours, de rencontrer et d’échanger avec les représentants de la délégation officielle Française, des délégations Européenne, Suisse, Algérienne et Sénégalaise, de faire un point avec des représentants de pays africains en relation avec l’Institut de l’Energie et de l’Environnement de la Francophonie notamment pour ce qui concerne la coopération décentralisée vis-à-vis du changement climatique et enfin de visiter les stands et autres side-events.
Je ne manquerai pas de vous faire part de ces différentes rencontres et moments forts de cette journée.