Ce matin j’étais l’invité de l’Assemblée générale extraordinaire du Conseil national des barreaux qui s’est tenue au Palais Brongniart en présence notamment de Jean-Marie Burguburu, Président du Conseil national des barreaux, et Christiane Taubira, ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
Je suis intervenu lors de la table-ronde « Etre avocat : pour qui ? Un autre regard sur l’avocat » en présentant deux actions importantes à Grenoble : l’engagement fort de la Ville sur des permanences juridiques gratuites pour améliorer l’accès au droit des personnes démunies et prévenir les situations d’exclusion grâce à une convention qui engage la Ville, le CCAS, le Centre Départemental d’accès au Droit (CDAD), l’ordre des Avocats du Barreau de Grenoble et la Caisse des Règlements Pécuniaires des Avocats des Alpes.
Et une première à l’échelle nationale dans le domaine du contentieux administratif avec la mise en place une procédure de conciliation visant à favoriser un mode de résolution amiable des litiges, formalisé dans une convention avec l’Ordre des Avocats du Barreau de Grenoble et le Tribunal administratif.
Cet événement a également été l’occasion de rappeler le rôle historique des avocats à Grenoble : de la charte communale, promulguée au XIIIe siècle, qui mentionnait déjà les droits des avocats en même temps que ceux des justiciables au rôle de premier plan joué par les avocats Barnave et Mounier lors de la Révolution française…