Après les incidents de mercredi soir à Grenoble, un sentiment de tristesse et de colère

Nov 20, 2009 | Actualités | 0 commentaires

Des véhicules incendiés, des vitrines brisées… Les incidents que nous avons connus à Grenoble mercredi soir, à l’issue du match de football Egypte – Algérie, se sont également produits dans d’autres villes de France, à Marseille, en banlieue parisienne, mais aussi plus près de chez nous dans le Rhône et dans la Loire.
Je comprends qu’on puisse se passionner pour ce sport, universel et populaire par excellence, mais que la fête d’après-match puisse conduire à de telles dégradations est inconcevable, inacceptable.
Ces débordements, je les condamne très fermement. Ils sont la négation du « vivre ensemble » auquel nous nous employons toutes et tous chaque jour.
Grenoble est une ville d’accueil, une ville de tolérance, ouverte sur le monde, tout le contraire de ce que nous avons vu mercredi soir en centre-ville.
Nous devons dire une nouvelle fois la différence entre « communauté » et « communautarisme », sentiment « d’appartenance » à un groupe et repli sur soi.
Depuis mercredi soir, ces incidents ont conduit beaucoup d’entre nous à nous réinterroger sur cette « identité nationale » qui fait actuellement débat.
A ce sujet, je vous invite à lire le très bel éditorial de Michel Serres dans l’édition du 19 novembre de Libération.
Ce débat doit nous amener plus que jamais à une meilleure compréhension de la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Une société ouverte sur le monde, multiculturelle.