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Trois semaines après les attentats de Paris, et dans un contexte économique et social toujours dégradé, le premier tour des élections régionales se déroulait dans une conjoncture difficile.
Les Français ont exprimé hier une grande colère, plaçant l’extrême droite en tête dans plusieurs régions ainsi qu’au plan national. C’est un terrible échec pour les tenants des valeurs républicaines.
La gauche paie sa désunion, même si le PS se maintient à un niveau honorable. Notons pourtant qu’au niveau national le score du bloc de gauche s’élève à 37%, arrivant en tête des forces politiques, devant les partis de la droite républicaine et devant l’extrême droite.
En région Rhône-Alpes Auvergne, le score du bloc de gauche est supérieur à la moyenne nationale, et se situe également devant la droite et l’extrême droite.
Sur Grenoble, je tiens à saluer le score de Jean-Jack Queyranne, dont la liste arrive près de 10% devant celle de ses concurrents de droite et écologistes et 15% devant la liste d’extrême droite, qui est largement en-dessous de la moyenne régionale et nationale.
Les têtes de liste socialistes Jean-Jack Queyranne et Eliane Giraud doivent désormais travailler au rassemblement de toutes les forces de gauche pour battre la droite et l’extrême droite, sur un projet de solidarité et progrès.
