A la veille de négociations décisives sur l’engagement de l’Union européenne dans la lutte contre le réchauffement climatique, je représentais ce mercredi à Bruxelles l’Association des maires de grandes villes de France à l’occasion d’une journée d’échanges avec Hans-Gert Pöttering, président du Parlement européen, Luc Van den Brande, président du Comité des régions, Danuta Hübner, commissaire en charge de la politique régionale et Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes.
Un rendez-vous politique auquel étaient également associés les présidents de l’Association des maires de France, de l’Assemblée des Départements de France, de la Fédération des maires des villes moyennes et de l’Association des petites villes de France.
L’occasion d’assurer notre plein soutien au président du Parlement dans la difficile bataille engagée avec certains Etats membres pour l’adoption d’un "paquet énergie climat" ambitieux.
Des difficultés accentuées par la crise économique actuelle.
Par ailleurs, alors même que nos collectivités territoriales souffrent souvent à Bruxelles d’un manque de visibilité, d’une grande dispersion, cette journée a été pour nous l’occasion de rappeler d’une seule et même voix notre attachement à la notion même de services publics de proximité et d’affirmer que l’avenir des politiques européennes, en matière d’environnement notamment, passe par l’échelon local.
Ce credo est le mien depuis longtemps. L’Europe de demain ne peut pas se passer des grandes villes. Et l’inverse est tout aussi vrai. Les textes, de part et d’autre, doivent prendre en compte concrètement cette dimension. Tout autant que devra le faire également la Commission Balladur sur la réforme des collectivités territoriales.
Dans la droite ligne de cette démarche, cette journée d’échanges a été pour moi l’occasion de rendre visite à la toute nouvelle antenne que Grenoble Alpes Métropole et la Ville de Grenoble viennent de mettre en place à Bruxelles, au sein de la Maison des villes et des municipalités.