J’ai participé ce mardi à la 95e édition du Congrès des Maires, se déroulant au Parc des Expositions de Paris. Après être intervenu lors de la table ronde consacrée à l’acte III de la Décentralisation, sujet majeur pour l’ensemble des élus locaux, j’ai visité l’après-midi le Salon des maires, événement connexe rassemblant entreprises, consulaires, institutionnels de tout champ d’activités.
Cette première journée du Congrès des Maires a, bien sûr, été marquée par le discours inaugural du Président François HOLLANDE. La question des finances locales a été un des thèmes de son intervention. François HOLLANDE a ainsi affirmé l’importance pour les collectivités de disposer d’une Agence de financement des collectivités, projet sur lequel nous avons beaucoup travaillé et que je porte au nom de l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF). Je me réjouis de cet aval donné par le Président de la République. Dans le contexte de crise et de réelles difficultés d’accès au crédit pour les collectivités, cette agence permettra de diversifier et de faciliter l’accès au financement des collectivités et, par-là même, de sécuriser l’investissement puisque dans les collectivités, tout euro emprunté doit l’être au profit de l’investissement.
J’ai terminé la journée par un colloque organisé à l’Assemblée Nationale par les groupes socialistes d’entreprises consacré aux emplois d’avenir. Autour de la ministre déléguée à la Réussite éducative, Madame George PAU-LANGEVIN, chefs d’entreprises, syndicats, étudiants, élus étaient rassemblés pour débattre des clefs de la réussite de la mise en œuvre des emplois d’avenir.
J’ai tenu à cette occasion à insister sur l’espoir que constituait ce nouveau dispositif pour nos jeunes en rappelant, en guise de conclusion, cette phrase de Jean Cocteau que j’affectionne particulièrement et qui traduit pour moi un des objectifs de ces emplois : « Passer d’un regard qui dévisage à un regard qui envisage ».