Le 25 octobre dernier, le Président de la République s’était engagé à rétablir une participation de l’État pour la construction des voies de bus, des voies pour vélos ou des tramways dans nos agglomérations. « Ce sont plus de 1500 kilomètres qui seront construits hors de l’Île-de-France », précisait-il.
Sur ce postulat, quatre milliards d’euros d’ici 2020 avaient été annoncés lors du Grenelle de l’environnement.
Aujourd’hui, les taux de subvention envisagés, la définition des dépenses « subventionnables » (excluant le matériel roulant et les aménagements urbains) et les délais pour la remise des dossiers me font craindre une marche arrière du gouvernement.
Cette inquiétude, je l’ai très clairement exprimée ce mardi lors de la présentation des conclusions du Comité opérationnel sur les transports urbains et périurbains (COMOP 7) du Grenelle de l’environnement.
Au nom de l’Association des maires de grandes villes de France et du Groupement des autorités responsables de transport, j’ai remis à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, du développement et de l’aménagement durables, une déclaration marquant officiellement notre crainte de voir se mettre en place des mesures qui ne seraient pas à la hauteur des engagements financiers initiaux et des objectifs pris par la France pour faire face aux enjeux du réchauffement climatique.