Ville pionnière en matière de participation des habitants à la vie de la cité, Grenoble a fait école sur le terrain de la démocratie locale, en France et en Europe. J’ai eu l’occasion de le rappeler la semaine dernière, lors de l’assemblée générale de la fédération nationale des travaux publics à laquelle je participais en tant que président de l’Association des maires de grandes villes de France, et dont le thème cette année était « Concertation et grands travaux ».
J’ai la conviction que nos grands projets urbains ne peuvent pas être menés sans concertation. Et cette conviction est de plus en plus partagée. Il s’agit là d’un effort nécessaire de pédagogie et de transparence, mais aussi de faire en sorte que nos concitoyens puissent ensuite mieux s’approprier ces nouvelles réalisations.
Les administrés sont demandeurs.
Reste à trouver de nouveaux outils adaptés à cette demande.
Parmi les pistes de réflexion présentées aux professionnels des travaux publics la semaine dernière, figurait notamment une procédure législative mise en place récemment en Allemagne, visant à trouver le juste équilibre entre consultation en amont et limitation des recours.
A Grenoble, comme je m’y étais engagé pendant la campagne, nous négocierons avec tous les acteurs concernés la mise en place d’une « charte de la démocratie locale » d’ici la fin 2008, afin d’adapter les modes de participation citoyenne et de concertation aux différents types de projets.