De l'intervention du Président de la République, aujourd'hui à Versailles, je retiendrai un décalage assez déconcertant entre la solennité du discours, le décorum de ce Congrès, et l'absence totale de propositions concrètes.
On nous promettait de "nouveaux horizons" mais nous n'avons rien entendu sur l'Europe, rien sur le monde alors même que nous sommes confrontés à une crise mondiale.
Et pour les grandes priorités nationales, il faudra attendre…
Comme pour la réforme de notre organisation territoriale et de la fiscalité locale que le Président de la République et le gouvernement nous annoncent depuis de longs mois sans autre précision.
Le respect des droits de la femme, le bonheur des lycéens, le progrès social allant de pair avec le progrès économique, la nécessité de ne pas sacrifier nos capacités d'investissement… L'évidence de cette déclaration de bonnes intentions tranche avec le manque de pistes concrètes de travail. Il est temps, pourtant, de s'y mettre !
