Beaucoup d’émotion à recevoir tout dernièrement une délégation de casques blancs et de citoyens d’Alep, ville martyre de Syrie. Une réunion, ouverte à la presse, avec Hagi Hasan Brita, président du Comité civil de la ville d’Alep, Abdulrahman Almawwas, vice-président des Casques blancs syriens, et Tammam Allodami, Casque blanc syrien.
Depuis fin 2013, Alep vit une tragédie en passant de plus de 2 millions de civils à environ 300.000 aujourd’hui. De nombreuses personnes sont parties dans les camps, en Turquie ou en Europe, ou bien sont malheureusement mortes.
La ville est assiégée par les troupes de Bachar avec l’aide de son allié russe. Elle vit sous les bombardements incessants. Pour l’instant, la population tient le coup malgré le nombre de victimes quotidiennes. Il manque de tout : eau, aides alimentaires, services publics…
Il y a eu plus de 9000 raids. Tous les hôpitaux ont été pris pour cibles, ainsi que les écoles et les fours à pain… Il ne reste à présent plus qu’une vingtaine de médecins pour secourir toutes les victimes, ce qui est terriblement insuffisant.
Il y a aujourd’hui un soutien de quelques pays comme le Royaume-Uni ou les Pays-Bas. Mais pour répondre à cette tragédie, il faudrait que la communauté internationale soit vraiment volontaire, à Alep comme dans toute la Syrie. D’abord en mettant fin à la guerre et à ces boucheries effroyables. Ensuite en apportant au pays les aides médicales et alimentaires suffisantes.
