J’ai récemment pu prendre part à un petit déjeuner de travail avec Marek Eštok, ambassadeur de Slovaquie en France depuis 2010.
La République slovaque est un pays de 5,4 millions d’habitants, qui a retrouvé son indépendance depuis 1993, après avoir fait partie de la Tchécoslovaquie. Elle est membre de l’Union Européenne et de l’OTAN depuis 2004 et l’Euro est sa monnaie depuis 2009. Elle fait partie aussi de la zone Schengen. Autant dire que c’est un bon élève de la classe européenne, avec en outre un gouvernement de tendance social-démocrate.
L’économie de la Slovaquie, en forte croissance depuis 2000, a bénéficié de son intégration à l’Union Européenne. Main d’œuvre assez qualifiée, salaires encore faibles et droit du travail flexible ont attiré de nombreuses entreprises industrielles comme Volkswagen ou PSA. Cependant, beaucoup de jeunes vont tenter leur chance à l’étranger, notamment en Allemagne et dans les pays anglo-saxons, gonflant les chiffres de la diaspora slovaque dans le monde entier.
Un échange direct et très intéressant s’est noué avec ce jeune et chaleureux ambassadeur qui me confiait son regret de mon départ de la mairie de Grenoble. Il est vrai que nous avions installé une relation fructueuse sur la base du respect et de l’estime.La Slovaquie possède des consulats honoraires à Lille, Grenoble, Nancy, Lyon et Toulouse. À Grenoble, Menyhert Kocsis est en poste depuis plusieurs années et assure une représentation de son pays avec beaucoup d’intelligence et de courtoisie. Ingénieur-chercheur de formation, il est un des responsables de l’ESRF à Grenoble. Nous entretenons des relations amicales depuis son installation.
La Slovaquie prépare avec soin sa présidence de l’Union Européenne prévue au deuxième semestre de cette année 2016. Elle espère en tirer un surcroît de notoriété et de considération pour ses positions pro-européennes et ses bonnes relations avec ses voisins tchèques, autrichiens, polonais, ukrainiens et même hongrois.