J’ai remis lundi la médaille du travail pour 40 ans d’activité à Lionel Bonda, directeur d’établissement adjoint Adoma Auvergne Rhône-Alpes depuis 2005, à la résidence Adoma Beauvert, que j’avais inaugurée en 2011, symbole de ces réhabilitations ambitieuses engagées par l’entreprise depuis plusieurs années.
C’est en août dernier, croisé lors d’une montée au Taillefer, qu’il m’avait demandé de lui remettre cette médaille. Ce que j’ai immédiatement accepté avec grand plaisir !
A l’occasion de cette cérémonie, j’ai rappelé l’honneur et la joie que j’avais à remettre cette médaille du travail qui récompense plusieurs dizaines d’années d’une carrière de passion et d’engagement au service de l’intérêt général.
Au cœur de l’engagement de Lionel Bonda : le logement. Le logement pour le jeune en insertion, pour le travailleur précaire, le bénéficiaire de minima sociaux, le travailleur migrant, la famille monoparentale… Car ce grand professionnel fait partie de ceux ayant toujours considéré qu’avoir un logement constituait la base, le préalable indispensable pour trouver sa place dans la société. Qu’une société incapable de loger dignement les plus fragiles de ses citoyens était une société qui se fragilisait elle-même.
Problématique du logement qui m’a également fortement préoccupée au cours de mes mandats de maire et de député !
J’ai rappelé le plaisir qui avait été le mien lorsque mon équipe inaugura en 2013 la résidence sociale Capuche, composée de 40 nouveaux logements autonomes à destination des plus précaires. Ou lorsque j’ai inauguré en 2013 toujours la résidence Marcel Deprez, ancienne ganterie remarquablement rénovée en « pension de famille », accueillant 22 personnes au parcours de vie difficile dans des logements neufs et confortables. Lionel Bonda a largement contribué à ces belles réussites !
Avant Adoma, Lionel Bonda a mené un très beau parcours au sein du Pact de l’Isère, entré en 1984 en tant que chargé d’opération, devenu chef de service, chef de projet, directeur adjoint puis enfin directeur général.
A cette occasion il s’est notamment impliqué sur des dossiers aussi divers que l’organisation et la mise en œuvre du contrat de ville Saint Martin d’Hères et du Grand Projet de Ville Grenoble/Saint Martin d’Hères, le Schéma Gérontologique départemental, le plan départemental d’action pour le logement des personnes défavorisées de l’Isère, les Opérations Programmées d’Amélioration de l’Habitat, ou de nombreuses opérations de requalification de copropriétés dégradées et d’habitat insalubre.
Un savoir faire et une expertise que Lionel Bonda a su partager à travers ses mandats nationaux, tant au Conseil supérieur d’hygiène publique de France où il s’est particulièrement impliqué sur les problématiques d’insalubrité dans l’habitat qu’à l’Office professionnel de qualification des urbanistes français ou au Conseil scientifique de l’observatoire national de la qualité de l’air intérieur.
En février, date de son départ à la retraite, Lionel Bonda mettra un terme à cette riche carrière qui l’aura menée depuis ses débuts d’ingénieur et d’architecte sur un parcours de plus en plus ancré dans une réalité sociale qu’il aura contribué à rendre plus juste, plus humaine, plus équilibrée. N’est-ce pas là la plus belle des récompenses ?
Je tiens une nouvelle fois à le féliciter pour cette si riche carrière. Je lui souhaite une belle retraite dont je ne doute qu’elle sera active compte tenu de son tempérament et de son énergie !