C’était, il y a quelques jours, la première réunion du Conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) après la COP 21 et le renouvellement de mon mandat d’administrateur par l’Assemblée Nationale.
Ce rendez-vous constituait l’occasion d’intervenir sur les objectifs stratégiques mobilisateurs de l’Agence. C’est ce que j’ai fait, accompagné en ce sens par Pierre Radanne, expert des questions énergétiques et écologiques.
J’ai souhaité que l’on mette en perspective l’activité de l’AFD, pays par pays, dans un plan pluri-annuel intégrant (et même anticipant) les objectifs de développement durable fixés par la France dans la dynamique de la COP 21, en tenant compte des remontées des projets de chaque pays (et notamment des plus pauvres) dans la préparation de la conférence de Paris.
J’ai cité l’exemple de la République Démocratique du Congo avec ses deux demandes pressantes : la lutte contre la déforestation du bassin du Congo et l’aide à Kinshasa, capitale de plus de 12 millions d’habitants confinée dans une situation de dégradation préoccupante, bien loin du concept de ville développée et durable.
En réponse, une mise en perspective pluri-annuelle sera préparée et examinée en Conseil d’administration de l’AFD en février ou mars 2016.