La semaine dernière, à la Maison de la Chimie à Paris, j’étais invité à participer au colloque intitulé « Après la crise, les nouvelles frontières du social » organisé par Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi.
Je suis donc intervenu aux côtés d’Isabelle Debré, Sénateur, Henri de Castries, Président du Directoire d’AXA, Nicole Notat, Présidente de VIGEO, Laurence Parisot, Présidente du MEDEF, Henri Proglio, Président du Conseil d’administration de Véolia, et Raynald Rimbault, Délégué général de « Nos quartiers ont des talents » lors d’une table ronde dont la thématique était « quelle éthique de responsabilité pour les entreprises ? ».
J’ai introduit mon intervention en faisant un constat d’urgence qui consiste à dire que la crise n’est pas terminée et que les réponses que nous devons apporter ne peuvent pas attendre si l’on veut relever au plus vite les défis économiques, sociaux et environnementaux de notre siècle.
J’ai ensuite rappelé ce qui me semble être fondamental, à savoir : remettre l’homme au cœur de l’entreprise et l’entreprise au centre de notre mode de développement, à condition que ce mode de développement soit durable, qu’il sache concilier les dimensions économiques, sociales, démographiques, écologiques et qu’il associe, à travers une démarche semblable à celle du Grenelle de l’environnement, l’ensemble des acteurs (actionnaires, salariés, parties prenantes extérieures dont les collectivités) pour en faire des contributeurs de l’emploi durable et d’une nouvelle croissance verte.
Enfin, j’ai souhaité conclure par un message positif, porteur d’espoir et de mobilisation, tourné vers l’avenir dans lequel les objectifs d’une planète plus propre, d’un monde plus solidaire sont compatibles avec le développement de filières nouvelles, la création d’emplois nouveaux et l’esprit d’entreprenariat.