La Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale a auditionné mercredi dernier Jean-Louis Bianco, personnalité politique bien connue, représentant spécial du ministre des Affaires étrangères et du Développement international pour les relations avec l’Algérie depuis novembre 2014.
L’occasion de faire un point avec lui sur les relations actuelles entre la France et l’Algérie
Si les relations entre nos deux pays sont bonnes au niveau institutionnel, plusieurs éléments complexifient parfois cet attachement commun.
Ainsi, l’économie algérienne souffre d’une trop grande dépendance aux ressources en hydrocarbures. L’administration du pays pâtit quant à elle d’un certain nombre de points faibles (lenteur, retard…) qui rendent parfois la tâche difficile aux entrepreneurs français et algériens souhaitant y réaliser des investissements.
Malgré cela, Jean-Louis Bianco dénote une réelle volonté de progresser et d’améliorer les faiblesses structurelles dont souffre le pays.
A l’issue de son exposé, j’ai questionné Jean-Louis Bianco sur trois points jugés pertinents mais restés ouverts :
– Quelle stratégie de pénétration du marché algérien par les entreprises françaises? Faut-il nouer des joint-ventures avec des partenaires algériens à l’instar de Pomagalski, entreprise grenobloise spécialisée dans le transport par câble ?
– Concernant les besoins en infrastructures urbaines (transports urbains, déchets, assainissement,…), comment progresser malgré la relative faiblesse politique de beaucoup de municipalités ?
– Comment s’appuyer sur l’Agence française de développement (AFD) en Algérie afin de co-développer nos deux pays ?