C’est tout le travail que nous avons engagé ensemble dès 1995, notre approche globale du Développement durable et de la politique de la ville, que Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, et Benoist Apparu, secrétaire d’État chargé du Logement et de l’Urbanisme, ont clairement salué le 4 novembre en décernant au Projet De Bonne le Grand Prix national Ecoquartiers.
Nous le savons, ce « modèle » grenoblois qu’il nous faut sans cesse réinventer se nourrit de la faculté extraordinaire de notre ville à innover, en trois dimensions : sociale, économique, environnementale.
Notre histoire est liée à notre situation géographique exceptionnelle, au cœur des Alpes, au pied des montagnes, qui nous oblige ici à être plus vertueux, plus exigeants qu’ailleurs. Et à nous projeter de façon plus ambitieuse que d’autres dans ce que sera la cité du 21e siècle.
A De Bonne, ce n’est pas une ville nouvelle, artificielle, que nous « fabriquons ». C’est un cœur de métropole que nous redessinons, un cœur que nous voulons voir battre plus fort, irrigué par une plus grande mixité sociale. Nous atteindrons ainsi en 2010 les 40% de logements sociaux sur ce seul site.
Avec toujours ce souci de grande mixité d’usage. Ces prochains mois, un centre commercial, une école, un cinéma, une résidence pour personnes âgées dépendantes ouvriront leurs portes sur la ZAC De Bonne, à deux pas du quartier Championnet et des Grands Boulevards.
Vous l’avez compris, il ne s’agit là ni de « vitrine » ni de marketing urbain, mais d’une nouvelle façon de vivre ensemble, au cœur de notre cité.
Un modèle nouveau, aujourd’hui reconnu sur le plan national, que nous développerons sur des objectifs plus vertueux encore en termes de maîtrise énergétique et de maîtrise des coûts, sur les futurs quartiers de la Presqu’île scientifique et de l’Esplanade, mais aussi dans le cadre des projets de requalification urbaine programmés sur les quartiers sud de Grenoble.
Notre action en faveur du Développement durable s’inscrit dans la durée. Elle n‘a de sens que si elle est collective, partagée, accessible à tous. Cette politique, nous continuerons à l’évaluer ensemble, pas uniquement en terme d’émission de carbone mais aussi et avant tout en terme de solidarités.