C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai inauguré, aux côtés de Thierry Philip, vice-président de la Région en charge de la santé, la plateforme grenobloise du Cancéropôle Auvergne Rhône-Alpes (CLARA). Avec plus de 350 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année, le cancer représente un enjeu sanitaire et social majeur, qui doit incontestablement se situer au cœur des politiques publiques, et c’est pourquoi les collectivités iséroises soutiennent, aux côtés de la Région Rhône-Alpes ce Cancéropôle. Associant 350 chercheurs, médecins, industriels qui travaillent ensemble pour faire avancer la lutte contre le cancer, le CLARA illustre bien la tradition grenobloise en matière de recherche et de travail en réseau. En lien étroit avec le CEA/Leti , le CLARA développe des projets de recherche s’appuyant sur les nouvelles technologies qui permettent de faire avancer la recherche en proposant des applications thérapeutiques concrètes au service des patients, et pas seulement des résultats sur le long terme (comme Clinatec le fait dans la lutte contre la maladie de Parkinson).
Enfin, je ne le dirais jamais assez, la recherche doit nécessairement être accompagnée par des actions fortes en matière de prévention, mais aussi d’accompagnement des malades et des familles car le rôle du mental est essentiel dans le processus de guérison…comme le disait Voltaire « j’ai choisi d’être heureux car c’est bon pour la santé ». Je sais que le CHU de Grenoble, à travers l’espace échanges qu’avait soutenu mon amie Françoise Chardon, ainsi que l’Institut Daniel Hollard, y accordent une place de premier plan, et il nous faut poursuivre dans ce sens.