Ce matin, la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale, dont je suis membre, auditionnait le Secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères : M. Pierre Sellal.
Ce diplomate français a notamment été le Directeur de cabinet d’Hubert Védrine entre 1997 et 2002, avant d’être nommé Représentant permanent de la France auprès de l’Union européenne. Il a occupé ce poste jusqu’à sa nomination comme Secrétaire général du Quai d’Orsay en 2009, après avoir joué un rôle clé dans la présidence française de l’Union européenne au second semestre de 2008.
J’ai profité de cette rencontre pour l’interroger sur la cohérence et la coordination de notre politique de diplomatie économique. En effet, la France met désormais en place des Ambassadeurs dits « régionaux », qui viennent s’ajouter aux Ambassadeurs thématiques et autres représentants spéciaux (Chine, Russie, Algérie, Emirats…).
Je lui ai ainsi demandé ce qu’il jugeait le plus adéquat en matière d’efficacité économique, en particulier pour notre réseau de PME, PMI et ETI. Est-ce le niveau régional ? Est-ce la promotion des filières ? Est-ce le « sur-mesure » pour les PME-PMI ? Et par ailleurs, je lui ai rappelé que, ce qui vaut pour la Chine, le Brésil ou l’Inde ne vaut pas forcément pour le Vietnam, le Chili ou l’Indonésie…
Mon intervention a été approuvée de manière soutenue par l’ensemble de mes collègues, tous bancs confondus, Pierre Sellal me répondant quant à lui que ces nouveaux Ambassadeurs auront justement un rôle d’information et de médiation avec les entreprises, et notamment les PME.