Plaisir et émotion étaient au rendez-vous lors de la remise de l’insigne de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite par le Préfet Olivier Revol à Gilles Du Chaffaut, Directeur général des services de la Ville de Grenoble, ce vendredi soir dans le salon de réception de l’Hôtel de Ville. L’occasion pour moi de saluer ses remarquables qualités professionnelles mais également ses qualités personnelles et humaines, sa générosité, sa sensibilité et son dévouement.
Je vous invite à prendre connaissance de mon intervention.
Cette cérémonie est un moment particulier, qui revêt bien entendu un aspect protocolaire et solennel, mais dans lequel affleure aussi beaucoup d’émotion car il s’agit avant tout d’un moment de joie partagée.
Je suis particulièrement fier que ce soit dans notre ville de Grenoble que cet honneur vous soit rendu, 40 ans après votre entrée dans la fonction publique. 40 années durant lesquelles vous aurez montré un attachement constant et quasi viscéral aux belles valeurs du « Service Public ».
C’est pour moi l’occasion de vous rendre publiquement hommage et de vous redire toute mon estime et toute ma reconnaissance pour le travail que nous avons effectué ensemble ces cinq dernières années.
A Grenoble, vous aurez sans nul doute marqué de votre empreinte l’action des services et de la Direction générale, par votre volonté d’excellence et l’exigence que vous avez vis-à-vis de vous-même avant de l’avoir vis-à-vis de vos collaborateurs. EN plus, de vos remarquables qualités professionnelles, je veux aussi et surtout saluer comme il se doit vos qualités personnelles et humaines.
En effet, au-delà du grand professionnel rigoureux, je pense que nous apprécions toutes et tous l’homme empreint de grandes qualités morales, de générosité, de sensibilité et de dévouement. Je tiens à saluer votre courage face aux épreuves de la vie, votre dignité et votre grande élégance intellectuelle et morale.
Et puis, comment ne pas évoquer, même brièvement, cette passion qui nous rassemble : la montagne ? Il y a quelques mois, vous m’avez offert un petit ouvrage de Fabrice Lardreau intitulé « Cimes intérieures ». Vous pensiez alors me faire plaisir et vous avez bien réussi ! Au travers de portraits d’alpinistes, pour la plupart amateurs, on revit des sensations que l’on a soi-même éprouvées. A part Pierre Mazeaud, aucune des personnes décrites dans ce livre n’a véritablement été un grand alpiniste. Mais tous ont fini – un peu comme nous – par établir un rapport physique et mental à la montagne qui a façonné leur vie. Une dimension transcendantale qui vous donne une autre vision du monde, des autres et de vous-même.