J’ai participé il y a quelques jours à la création sous forme associative du pôle métropolitain du Sillon Alpin, étape décisive avant la constitution définitive de ce syndicat mixte au printemps. Avec près d’un million d’habitant dont 75.000 étudiants, le Sillon Alpin préfigure l’échelle et l’esprit des territoires de demain : une mise en réseau de villes et intercommunalités aux identités propres mais partageant des caractéristiques communes qu’il conviendra de renforcer.
De Grenoble à Genève en passant par Valence et Annecy, les territoires du futur Sillon Alpin sont unis par des liens privilégiés avec la montagne, appartenant à un espace géographique situé entre trois des plus puissantes régions européennes : autant d’atouts à mettre en valeur et à développer dans le futur. La mise en réseau de nos ressources nous permettra de mieux traiter des problématiques de mobilité et de maîtrise de l’étalement urbain, et d’accentuer le rayonnement économique et scientifique de nos villes.
Pour Grenoble et son agglomération, la création de ce pôle métropolitain – que j’ai défendu avec vigueur – constitue une formidable avancée, plaçant notre territoire au cœur d’un ensemble mieux identifié, capable à l’avenir de rivaliser davantage à l’échelle mondiale avec des grands territoires.
Je me félicite de cette première étape, qui récompense un engagement local et national très fort. En effet, en ma qualité de Président de l’Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF), je n’ai eu de cesse de me battre pour la consolidation des pôles métropolitains dans leur rôle de coordination entre grandes agglomérations et intercommunalités. La création prochaine du pôle métropolitain du Sillon Alpin en constituera l’un des aboutissements les plus conséquents.