Le nouveau Pôle d’échanges Grenoble Gares a été inauguré ce mardi 14 février en présence de Patrick Ropert, directeur général de SNCF Gares & Connexions, principal financeur, et des nombreux partenaires du projet (région Auvergne Rhône-Alpes, Grenoble Alpes Métropole, Ville de Grenoble, département de l’Isère, Etat).
Les travaux de la nouvelle gare, décidés sous mon dernier mandat de maire de Grenoble en lien étroit avec Guillaume Pepy, président de la SNCF, avaient débuté en 2014. Engagé suite au constat que notre gare ne répondait plus aux exigences d’aujourd’hui et de demain, ce projet ambitieux visait à répondre à plusieurs grands objectifs : l’évolution en termes de capacité et de qualité, l’amélioration du lien avec les autres modes de transports, la mise en accessibilité, l’affirmation de la gare comme trait d’union entre les quartiers en renouvellement ou en développement, l’anticipation de l’évolution des éco-mobilités et l’inscription de ce lieu au cœur de la restructuration de l’axe urbain nord-ouest de l’agglomération.
Comme je le mentionnais dans un article de mon blog, j’avais pu notamment visiter en 2013, en présence de plusieurs de mes adjoints le Pôle d’échange multimodal du Mans, qui répondait aux mêmes enjeux que celui de Grenoble.
Je tiens à me réjouir des nouveaux équipements permis par ces travaux tels que le parvis piéton, le nouveau bâtiment pour la gare routière, les silos à vélos, le nouvel espace côté Europole, le réaménagement du bâtiment historique de la gare, le prolongement du passage souterrain sud et la mise en accessibilité complète des quais. Je tiens néanmoins à faire part de mon regret de l’abandon décidé par la municipalité grenobloise de la passerelle, qui devait relier le quartier ouest d’Europole et le quartier est de la gare, en dépit de la concertation qui avait été menée et qui avait amené à décider de la création de ce pont piéton.