Ce vendredi 8 mars, journée internationale du droit des femmes, j’ai tenu à partager un temps festif et convivial avec les employées municipales de Grenoble autour d’une petit-déjeuner. L’occasion de faire le point sur la condition des femmes et l’égalité entre les sexes dans notre pays, mais aussi au-delà de nos frontières, et de nous déterminer sur les questions d’avenir pas seulement d’un point de vue « universel » mais du point de vue des femmes, qui sont confrontées à des difficultés spécifiques, notamment en cette période de crise. Ces difficultés, je les connais d’autant mieux que, dans les communes, nous sommes au premier rang en ce qui concerne les politiques publiques de proximité, la mise en œuvre concrète des solidarités, le combat de tous les jours pour la dignité et la restauration de la confiance au cœur de la société. On peut bien sûr dresser la liste des revendications légitimes et pourtant inabouties, regarder ailleurs dans le monde et se dire que les choses peuvent être tellement pires, rêver à un monde parfait où règneraient l’égalité, la justice, la réciprocité… Mais il faut aussi rappeler que nous sommes ici dans le champ des luttes et de la conquête. Se dire que l’addition des victoires du féminisme, petites ou grandes, a fait de notre pays un pays où la voix des femmes est audible, écoutée et respectée. Et s’en réjouir très sincèrement !
Avec mes collègues élus Marie-Josée SALAT, Linda EL HADDAD, Hakima NECIB, Éléonore PERRIER, Stéphane GEMMANI, et au nom du conseil municipal, j’ai voulu dire aux employées municipales à quel point nous sommes conscients de la valeur de leur contribution au développement, à la solidarité et à la qualité du vivre-ensemble à Grenoble. Et leur témoigner la reconnaissance de la collectivité pour les forces vives qu’elles représentent.