C’est avec une grande satisfaction que j’ai appris le vote unanime du Sénat hier soir en faveur de la proposition de loi que j’ai cosignée avec Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale, visant à assurer la pérennité de l’œuvre de mémoire entreprise par l’Ordre de la Libération. Je tiens à remercier tout particulièrement mon collègue Jacques Chiron, Sénateur de l’Isère, pour son intervention en séance au cours de laquelle il a exprimé son soutien à ce texte.
L’Ordre de la Libération, deuxième ordre national français après la Légion d’honneur, est aujourd’hui principalement composé de personnes physiques décorées pour leurs hauts-faits lors de la Libération de la France. Il a donc malheureusement vocation à s’éteindre à la mort du dernier de ses membres qui reposera dans le caveau n° 9 de la crypte du Mont-Valérien.
Député-Maire de Grenoble, ville faite « Compagnon de la Libération » par le Général de Gaulle le 4 mai 1944, il me semblait indispensable de poursuivre, sous une forme différente et grâce au Conseil national des communes « Compagnon de la Libération », la tradition et les actions de l’Ordre après l’extinction de ses derniers membres. C’est le principal objectif de notre proposition de loi, qui vise également à répondre, par anticipation, aux éventuels problèmes juridiques qui pourraient se poser lors de la mise en œuvre de la loi du 26 mai 1999. Elle entrera en vigueur au plus tard le 12 novembre prochain.
Je me réjouis vivement du travail accompli avec le Président Accoyer et le Colonel Le Bastard, Secrétaire général de la Chancellerie de l’Ordre de la Libération, ainsi que du vote unanime qui s’en est suivi, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, au-delà de tout clivage politique et partisan.