A l’heure de la livraison et de l’inauguration de cette première grande phase du projet de réaménagement des quais de l’Isère, les images parlent d’elles-mêmes : de la place de Bérulle où nous avions rendez-vous samedi matin, désormais rendue aux piétons, dont la nouvelle fontaine vient faire un joli clin d’œil à l’ancien port de marchandises qui alimentait jadis la ville ; aux quais de la rive droite, apaisés, qui conjuguent aujourd’hui des usages jusqu’alors conflictuels entre automobilistes, cyclistes, promeneurs et riverains.
Sur les deux rives, il s’agissait pour nous de mettre en valeur ce formidable patrimoine naturel et architectural auquel notre ville tournait le dos depuis trop longtemps, en œuvrant dans le même temps pour l’attractivité et la dynamisation commerciale du quartier.
La rue Saint-Laurent en est une belle illustration, qui a conservé son identité historique tout en gagnant une luminosité nouvelle… Même lorsque le plafond est bas et la météo maussade comme c’était le cas ce samedi.
Dans le sillage de la compagnie Cirque autour, notre déambulation festive s’est achevée sur le parvis de la Casemate, entre montagne et rivière, alors que le ciel dévoilait soudainement un majestueux panorama sur Belledonne enneigé. L’occasion d’échanger avec une certaine émotion quelques mots avec l’architecte-paysagiste du projet, Alain Marguerit, et ses équipes, honorés et primés il y a quelques jours encore lors du Congrès des Maires, avec l’entreprise Vicat, pour la qualité de leur travail sur les quais de l’Isère et le respect des matériaux historiques de notre ville.
Nul doute qu’à l’occasion des fêtes de fin d’année et des illuminations de Noël, les Grenoblois auront plaisir à redécouvrir « leurs » quais sous un visage nouveau.
Je les y encourage et je serai à leurs côtés.