L’actualité grenobloise de ce début de semaine aura notamment été marquée par la célébration du bicentenaire de la restauration des ordres d’avocats. Commémoration, colloque, rencontres, exposition sont au programme d’une manifestation organisée par le Barreau de Grenoble.
Lundi soir, en présence du Bâtonnier Médina et du Garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés, nous avons commémoré ce bicentenaire (lire le discours prononcé à cette occasion) et visité l’exposition « Les avocats en Dauphiné ».
Hier matin, j’ouvrais le colloque « Avocat d’hier, d’aujourd’hui et de demain » à l’occasion duquel j’ai rappelé le lien fort qui existe entre notre ville et ses avocats, le rôle parfaitement inscrit du Barreau dans la vie de notre cité, portant les valeurs de notre ville.
Au-delà de la profession d’avocat, j’ai aussi exposé quatre enjeux lourds qui doivent mobiliser conjointement les parlementaires et les avocats : sauver le régime de l’aide juridictionnelle, qui permet d’éviter la justice à deux vitesses et favorise l’accès à tous nos concitoyens au droit, faire respecter la jurisprudence européenne sur la garde à vue, obtenir un véritable plan d’actions visant à améliorer les conditions de détention et construire un dispositif efficient de traitement de la réitérance des actes de délinquance des mineurs.
J’ai conclu en rappelant que l’indépendance économique est garante de l’indépendance morale des avocats et que la profession d’avocat est inséparable de toute société démocratique.