La conférence communale du logement dont le thème était « Habiter aujourd’hui, habiter demain » s’est tenue vendredi dernier à l’hôtel de ville de Grenoble.
Cette dernière, qui s’adresse aux élus et aux techniciens participe à mettre en place une bonne coordination – nécessaire – entre les différentes communes et les différents acteurs du logement présents sur le territoire de l’agglomération grenobloise.
Avec la politique des transports, la problématique de l’habitat est au cœur des préoccupations de développement des territoires. En effet, dans un contexte où le fait urbain est un phénomène mondial qu’il nous faut absolument maitriser*, qu’en 20 ans la carte de la pauvreté a changé donnant naissance à de « nouveaux pauvres »**, nous devons trouver les voies et les moyens de construire des villes de l’espoir, les villes du « Mieux vivre ensemble » dans lesquelles solidarité, aménagement du territoire, développement durable et attractivité sont coordonnés.
Ce défi, qui est celui des villes, est celui du 21ème siècle. Il passera certes par une révision sur le plan de l’organisation, de la répartition des compétences mais il devra dans sa construction intégrer et retenir l’esprit des territoires, la démarche dynamique de ces derniers et ne pas se limiter à un seuil purement quantitatif.
A l’heure des réformes, nous, élus locaux, devons nous battre pour que les institutions que nous représentons, qui sont au plus proche du citoyen, dont les actions notamment en terme de solidarité et de lutte contre les inégalités sont souvent le dernier rempart à l’exclusion, puissent bénéficier de plus de compétences et de ressources.
(*) je rappelle qu’en 1950, 30% de la population vivait en ville et qu’à l’horizon 2050, ce taux atteindra très probablement 70%.
(**) jeunes, famille monoparentale vivant en milieu urbain, issu de l’immigration